Et le rêve chimérique devient réalité collective

Dimanche 30 août, Grand champ, Scaër

Combien étions-nous aujourd'hui dans le Grand champ, bien nommé, de Scaër ? 3 000 ? 4 000 ? Encore plus ? Au-delà du nombre impressionnant de personnes présentes, c'est surtout l'ambiance exceptionnelle de cette journée chimérique qui marquera les esprits cocopaquiens, ainsi que la parfaite organisation de l'événement. Flash back chimérique…
Il est à peine 11h et, déjà, le site se configure. Les 4 scènes sont en place, les bénévoles des associations scaëroises aussi, autour des stands de restauration et de buvettes.

Tandis que les gradins se montent, sous son chêne, Le siffleur fait un dernier réglage de sono, « en tenue de ville ».

Les Dames de France mettent au point leurs 2 interventions de la journée, lors du pique-nique, puis pour le final, tenu secret…

12h12, que le dimanche chimérique débute ! La compagnie Kitschnette se lance dans « Aux p'tits oignons », à l'ombre du sous-bois, tandis que « L'homme qui perdait ses boutons » du Circ Panik commence à jouer avec son mât chinois articulé.

Les 2 spectacles ont déjà été programmés au début des RIAS et seront à nouveau présentés à 15h15. A l'ombre ou au soleil, la foule est déjà présente. A l'heure du repas, chacun trouvera de quoi assurer le pique-nique collectif, aux stands de convivialité des associations ou dans le panier apporté de la maison.

Perchées sur une remorque, les Dames de France entrent en scène et font un tour du Grand champ avant de se disperser dans les petits groupes pour grignoter ou butiner les savoureuses victuailles apportées par les spectateurs.

Tiens, parmi ces Dames, un(e) invité(e) surprise (surpris?), l'américain Mick, alias Michèle pour l'occasion, qui fait vraiment figure de mascotte des RIAS 2015. Tel un caméléon, il a su en permanence se fondre dans l'événement, oubliant peut-être sa quête initiale de chasseur de Chimère : réussir à me débusquer.

Une fois pliées nappes et serviettes, à 14h14, un doux sifflement se fait entendre et tout le monde se rassemble au pied du grand chêne.

Une telle foule n'a pas de quoi effrayer Le siffleur. Tel un oiseau, sur son perchoir, il se lance dans un répertoire passant du classique à la musique de films.

Le public est sollicité et ne se fait pas prier pour tenter de répondre aux sollicitations de l'artiste. Durant ce one-man-chaud, certains suivent à la lettre l'intitulé de spectacle, « La sieste sifflée », et se laissent imprégner par la douceur du moment.

En fin de spectacle, Le siffleur est pris d'assaut par les spectateurs. La nouveauté de l'édition 2015 des RIAS, c'est de se faire dédicacer la page du programme par les artistes des spectacles auxquels on a assisté.

15h15, la foule se sépare en deux grands groupes, pour une reprise des spectacles de la fin de matinée. Ombre du sous-bois ou soleil du Grand champ, humour décapant de Kitschnette ou acrobaties aériennes et sensibles de Circ Panik. Chacun fait son choix, cette diversité des genres faisant aussi partie de la richesse de programmation des RIAS.

Tout à l'heure, les Dames de France vont animer le thé dansant qui signera à la fois le final de cette journée exceptionnelle et celui des RIAS 2015.
Je vous en parlerai un peu plus tard.
A tout de suite.
La Chimère